mercredi 12 juin 2019

LE MÂT

LE MÂT

Il est le prêtre, le troubadour qui avant l’écriture chantait les épopées et transmettait la connaissance, le savoir et les mythes, il est a lui seul le mythe unifié a travers les ages.
Il sait et connait tout, depuis toujours, et pour jamais, sa connaissance pure réduite a l’essence du savoir, de l’oubli, ne change pas avec le temps, comme un diamant il reste pur et inchangé.


Il est partout et toujours présent, IL EST L'ÂME DE L'INCONSCIENT COLLECTIF !


D’innana, d’Orphée a Mithra, il est le vecteur du savoir, du monde intérieur en chacun de nous.


Il pourrait représenter la source des connaissances antiques, Pythagore jeune, en quête des connaissances du monde.



Le chien qui s'agrippe a lui est une référence a Mithra, c'est l'animal qui s’agrippe a la plaie du taureau, il est toujours figuré dans la même posture que celui sur la carte, voir les bas-reliefs antiques de Mithraeums ci-dessous.















Ce tableau de Botticelli, figure une scène ce récit :



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Se soumettant au vouloir divin, Nastagio assiste à la scène où le cavalier éviscère la jeune fille et donne son cœur à manger au chien, aussitôt celle-ci ressuscite et la « chasse infernale » recommence finissant par disparaître du regard de Nastagio qui décide de profiter de la situation : le vendredi suivant il organise un banquet au même endroit dans le bois en invitant ses parents et la jeune fille aimée avec ses parents. Comme prévu, à la fin du repas la scène violente se répète et provoque l'effet escompté : après que le cavalier a expliqué de nouveau aux convives son histoire et la condamnation, la jeune fille aimée de Nastagio, se rendant compte de la manière haineuse avec laquelle elle avait repoussé l'amour et de peur de subir le même sort, change d'attitude et consent immédiatement aux noces.

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Il s'agit ici aussi d'un sacrifice rituel, comme le taureau, suivi d'un banquet, comme dans les cultes a Mithra qui se célébraient en banquets.